9h00 – 9h30 : Accueil des participants et introduction – Présentation du formateur (ancien journaliste) et des stagiaires. Tour de table sur les expériences de chacun en écriture journalistique et leurs attentes. Présentation des objectifs de la formation et du programme des deux jours.
9h30 – 10h30 : Rappel des bases de l’écriture journalistique – Révision interactive des fondamentaux : les caractéristiques d’une écriture journalistique efficace (règles des 5W/QQOQCP, choix d’un angle pour traiter un sujet, importance de la pertinence, de la clarté et de la concision dans les articles). Discussion autour de l’objectif d’accrocher le lecteur dès les premières lignes et de « l’homme qui réussit à se faire lire » (citation de Mauriac). Ce rappel permet de vérifier les connaissances de chacun et d’harmoniser les bases avant d’aller plus loin.
10h30 – 10h45 : Pause (15 minutes)
10h45 – 12h15 : Les critères d’une écriture efficace (théorie & pratique) – Présentation des critères d’écriture efficace : lisibilité et fluidité du texte, densité informative, proximité avec le lecteur, simplicité du style, précision du vocabulaire, phrase courte à la construction maîtrisée, et respect des règles orthographiques et grammaticales. Illustrations par des exemples de textes avant/après amélioration.
Mise en application immédiate : exercice pratique de réécriture – chaque participant reçoit un paragraphe lourd et redondant et doit le réécrire de façon plus claire et concise (phrases plus courtes, formulations actives, élimination des jargon et répétitions). Ensuite, exercice de synthèse : condenser un article long ou un communiqué en une brève percutante d’une dizaine de lignes, afin d’aller à l’essentiel. Un débriefing collectif permet de comparer les propositions et de faire ressortir les bonnes pratiques (ex. supprimer les détails superflus, conserver une information clé par phrase, etc.). Ce travail renforce la capacité à écrire un texte clair, concis et informatif, qualités essentielles pour captiver le lecteur.
12h15 – 12h30 : Discussion et transition – Retour rapide sur les difficultés rencontrées lors des exercices de la matinée. Le formateur répond aux questions et souligne les points-clés retenus (ex. importance de la concision et de la précision). Introduction de la session suivante sur la structure des articles.
12h30 – 13h30 : Déjeuner (pause méridienne de 1 heure)
13h30 – 15h00 : Maîtriser la structure des articles et des phrases – Apports théoriques sur la construction d’un article : rappel de la nécessité de définir un message essentiel et un angle unique avant de rédiger, et de construire un plan logique (ex : plan en pyramide inversée pour les articles d’actualité, ou plan en récit pour un reportage). On aborde la notion de hiérarchisation de l’information (du plus important au moins important) et les différentes parties d’un article : titre, chapeau/accroche, attaque (introduction), développement, chute (conclusion). Focus également sur la structure des phrases : privilégier les phrases courtes et simples, l’usage de la voix active, l’enchaînement cohérent des idées (mots de liaison), afin de garantir la lisibilité. Exemples à l’appui, le formateur montre comment un article bien structuré retient mieux l’attention du lecteur. Exercice d’application : en sous-groupes, les participants reçoivent un ensemble d’informations brutes sur un sujet donné (dossiers de presse ou notes). Chaque groupe doit élaborer le plan d’un article à partir de ces informations (trier et organiser les idées, choisir l’angle de traitement) et rédiger une ébauche d’attaque introductive. Restitution rapide de chaque groupe : le formateur et les pairs donnent un feedback sur la logique du plan proposé et l’efficacité de l’introduction.
15h00 – 15h15 : Pause (15 minutes)
15h15 – 16h45 : Le titre – un préalable essentiel – Session dédiée à l’art du titre journalistique. Présentation des principes pour rédiger un titre accrocheur : un bon titre doit immédiatement capter l’attention, être informatif tout en restant court et percutant. On évoque les types de titres (titre informatif vs incitatif, titres à jeu de mots, titres chocs…) et les erreurs à éviter (titres trop longs ou vagues, jeu de mots obscur, etc.). Travail pratique : atelier « titraille ». À partir d’un court article fourni par le formateur, chaque participant propose un titre. Mise en commun des différentes propositions et discussion : quels titres donnent le plus envie de lire ? pourquoi ? Ce partage permet d’identifier les caractéristiques des titres réussis (clarité, précision, éventuellement une touche d’originalité ou de mot-clé bien choisi). Ensuite, chaque participant est invité à réfléchir à un (ou plusieurs) titre potentiel pour l’article qu’il a commencé à planifier lors de l’exercice précédent, en cohérence avec l’angle choisi. Le formateur circule pour conseiller et valider les idées. On rappelle qu’un titre efficace est souvent le fruit de plusieurs itérations et doit refléter fidèlement le contenu de l’article tout en piquant la curiosité du lecteur.
16h45 – 17h00 : Synthèse de la journée et consignes pour l’intersession – Le formateur récapitule les points essentiels vus pendant la journée (principes d’écriture, structure, titres…). Un temps de questions-réponses permet de dissiper d’éventuelles ambiguïtés. Consigne de travail intersession : chaque participant va rédiger un article complet (par exemple un article d’actualité institutionnelle relatif à sa collectivité ou un sujet libre approprié) en appliquant les techniques vues (écriture claire et structurée, bon titre, etc.). Ce texte servira de base de travail pour le Jour 2. Il est demandé d’environ 1 page (ou 300 à 400 mots) pour rester concis. Les participants publieront leur brouillon d’article sur la plateforme en ligne dédiée (e-communauté) dans les jours suivants, afin de partager leurs écrits avec le groupe et le formateur. Le formateur explique comment utiliser la plateforme pour poser des questions, échanger des idées et éventuellement donner un premier feedback mutuel avant le deuxième jour de formation.
Pendant les deux semaines d’intersession, les participants mettent en pratique les acquis du jour 1 dans un contexte réel ou simulé : ils rédigent chacun un article ou contenu journalistique (selon les consignes données). Ils sont encouragés à expérimenter différents genres ou formats en fonction de leur contexte professionnel – par exemple, certains peuvent choisir d’écrire une brève d’actualité, d’autres un article plus développé ou un portrait/interview, tant que l’exercice leur permet d’affiner leur style. Les participants sont invités à échanger via la plateforme en ligne : partage de leur brouillon, lecture et commentaires constructifs entre pairs, questions au formateur en cas de difficulté (par exemple sur le choix de l’angle ou la formulation d’une phrase). Le formateur assure une présence à distance pour orienter et motiver le groupe (animation de forums de discussion, réponses aux interrogations). Cette e-communauté sert de lieu d’entraide, où les stagiaires peuvent discuter des contraintes rencontrées (longueur de l’article, sujet sensible, adaptation au support web/papier, etc.) et mutualiser les bonnes pratiques de rédaction institutionnelle. L’objectif est que chacun arrive au Jour 2 avec un premier jet d’article qu’il aura déjà réfléchi et retravaillé, prêt à être analysé et amélioré.
9h00 – 10h00 : Retours d’expérience sur l’intersession – Accueil et ouverture de la deuxième journée. Chaque participant revient brièvement sur le travail réalisé pendant les 15 jours : présentation de son article (sujet choisi, type de texte, angle adopté) et partage des éventuelles difficultés rencontrées (trouver une bonne attaque, rester dans la limite de longueur, etc.). Le formateur anime une discussion collective afin de tirer des enseignements communs : par exemple, quelles stratégies ont aidé à surmonter la page blanche, comment chacun a choisi son angle et s’il a réussi à s’y tenir, etc. Si le groupe est restreint, une relecture croisée peut être organisée : les participants échangent leurs articles entre eux par binômes et donnent un feedback rapide (ce qui est clair, ce qui pourrait être amélioré). L’objectif de cette séquence est de valoriser le travail accompli, de renforcer la confiance des participants et de préparer la séance suivante de perfectionnement.
10h00 – 10h45 : L’attaque et la chute – soigner l’entrée et la sortie d’un article – Cours pratique sur l’introduction et la conclusion des articles. Le formateur souligne l’importance de ces deux éléments : l’attaque (les premières phrases) doit immédiatement captiver le lecteur et présenter l’essentiel de manière percutante, tandis que la chute (la dernière phrase) doit offrir une ouverture ou un clin d’œil marquant qui restera en mémoire. Présentation d’exemples tirés de la presse ou de communiqués : on analyse des attaques réussies (chiffres marquants, citation-choc, accroche narrative…) et des chutes efficaces (chute qui répond à l’accroche initiale, qui élargit le propos ou qui amuse le lecteur subtilement). On aborde également les pièges à éviter : attaques trop vagues ou trop longues, chutes moralisatrices ou abruptes. Lien avec les travaux des participants : le formateur fait référence à quelques attaques/chutes provenant des articles partagés en intersession (sans stigmatiser) pour illustrer des points d’amélioration concrets.
10h45 – 11h00 : Pause (15 minutes)
11h00 – 12h15 : Atelier « améliorer son attaque et sa chute » – Exercice d’application personnalisé : chaque participant retravaille l’attaque et la chute de son propre article d’intersession. En s’appuyant sur les principes vus précédemment, ils cherchent à rendre leur introduction plus percutante et leur conclusion plus mémorable. Le formateur circule et conseille individuellement : par exemple, vérifier que les 5W essentiels sont présents dès le début si c’est un article d’information, ou suggérer de commencer par une anecdote ou un fait saillant pour accrocher. Concernant la conclusion, il encourage à trouver une chute qui ouvre la perspective (par ex. chiffres sur l’évolution future, citation finale, ouverture humoristique en lien avec l’intro). Les participants peuvent échanger entre eux pour affiner leurs idées. Après le temps d’écriture, quelques volontaires lisent leur nouvelle attaque et chute remaniées à voix haute. Le groupe et le formateur font un retour constructif : est-on davantage accroché dès le départ ? La chute apporte-t-elle une vraie valeur ajoutée (chute ouverte ou en clin d’œil plutôt qu’une simple répétition) ? Cette activité renforce la capacité de révision critique des textes : savoir se relire et améliorer spécifiquement le début et la fin pour renforcer l’impact global de l’article.
12h15 – 12h30 : Points-clés et transition – Discussion sur ce qui a changé dans les textes après retouche des introductions/conclusions. Le formateur résume les méthodes pour soigner entrées et sorties de texte, tout en faisant le lien avec l’élément suivant du programme (l’accroche ou chapô et autres éléments d’habillage éditorial).